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Résidus de glyphosate Les exigences réglementaires sont respectées

L’Anses fait un état des lieux au sujet de la présence du glyphosate dans les eaux et les aliments, ainsi que les niveaux d’imprégnation chez l’homme.

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Dans une note publiée le 29 octobre, l’Anses (1) fait un point sur la présence du glyphosate dans l’environnement et l’alimentation. Dans les eaux de surface, le désherbant et son principal produit de dégradation (l’AMPA) se trouvent respectivement dans 50 et 74 % des prélèvements. Les concentrations mesurées sont toutefois inférieures aux valeurs toxicologiques de référence en vigueur, avec « un seul dépassement en onze ans de surveillance ».

En outre, dans les eaux souterraines, moins de 1 % des points de prélèvement étaient concernés en 2017 par un dépassement annuel de la norme de qualité (< 0,1 μg/l).

L’eau potable est aussi suivie. Sur ces dix dernières années, les dépassements du seuil réglementaire concernent « un nombre très limité d’échantillons ». C’était le cas pour trois d’entre eux (sur 7 596) pour le glyphosate en 2017.

Voie orale

En ce qui concerne l’alimentation, les études mettent en évidence que l’exposition de la population française par cette voie est inférieure à 1 % de la dose journalière admissible (DJA). Ce seuil toxicologique, fixé par l’Union européenne, est défini comme la quantité qu’une personne peut consommer tous les jours pendant toute sa vie sans risque appréciable pour sa santé. L’Anses recommande de mieux documenter l’exposition par inhalation et par voie cutanée.

Ces éléments sont collectés dans le cadre du dispositif de phytopharmacovigilance de l’Agence (surveillance des potentiels effets indésirables des pesticides sur l’homme, les animaux et les écosystèmes).

Hélène Parisot

(1) Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.

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